end Les missions et les activitĂ©s s’exercent dans le cadre dĂ©ontologique de la mĂ©diation sociale (confidentialitĂ© notamment), en rĂ©fĂ©rence Ă  la charte visĂ©e par le comitĂ© interministĂ©riel des villes du 1er Octobre 2001 et Ă  celle dĂ©finie dans la norme AFNOR "cadre du mĂ©tier de la mĂ©diation sociale". Objectifs de la formation Chartede rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale. AnnĂ©e de publication : 2010. Territoire : National. ThĂ©matique : MĂ©diations - Intervention sociale. Type de publication : Document Ă  visĂ©e LesdiffĂ©rents modes d’intervention de la mĂ©diation sociale sont analysĂ©s pour la premiĂšres fois dans le rapport de Claude Brevan et Paul Picard, remis MinistĂšre dĂ©lĂ©guĂ© Ă  la Ville, Claude Bartolone. 2001 Un groupe de travail interministĂ©riel, sous la prĂ©sidence d’Yvon Robert, Ă©labore la charte de rĂ©fĂ©rence de la mĂ©diation sociale qui dĂ©finit le cadre dĂ©ontologique du 1Depuisla naissance de la mĂ©diation sociale Ă  la fin des annĂ©es quatre-vingt, malgrĂ© les nombreux travaux qui ont accompagnĂ© son dĂ©veloppement (rĂ©fĂ©rentiels mĂ©tiers, principes et charte de dĂ©ontologie, guide d’évaluation de l’utilitĂ© sociale, mesure des coĂ»ts Ă©vitĂ©s, etc.), force est de constater que le mĂ©tier n’est toujours pas reconnu pleinement. Del’apparition des premiĂšres mĂ©diatrices sociales et culturelles en Île-de-France, Ă  la fin des annĂ©es 1980, jusqu’à la reconnaissance d’un mĂ©tier via la crĂ©ation d’une norme, BĂ©nĂ©dicte Madelin, membre de la FĂ©dĂ©ration des associations de mĂ©diation sociale et culturelle d’Île-de-France, retrace l’histoire de la mĂ©diation sociale, analyse les transformations Ă  l Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. 1La mĂ©diation est un phĂ©nomĂšne trĂšs ancien existant dans de nombreuses cultures. AttribuĂ©e jadis aux sages de la communautĂ©, elle devient Ă  l’heure actuelle un mĂ©tier hautement spĂ©cialisĂ©, touchant les domaines juridique, administratif, social, scolaire, familial ou culturel. Partout, il s’agit de l’intervention d’une tierce personne, rĂ©putĂ©e neutre et impartiale, permettant aux parties de confronter leurs points de vue et de trouver une solution oĂč il n’y a pas de perdants. 2J’ai personnellement prĂ©sidĂ© pendant plus d’un quart de siĂšcle une institution, l’UniversitĂ© de Paix Namur, fondĂ©e en 1960 par Dominique Pire, laurĂ©at du prix Nobel de la paix, qui a fait de la mĂ©diation par les pairs » l’un de ses secteurs clĂ©s. En France, cette dĂ©marche est encadrĂ©e par la Charte de qualitĂ© de la mĂ©diation par les pairs qui la dĂ©finit comme 1 [En ligne]. ... un processus coopĂ©ratif qui vise Ă  prĂ©venir ou Ă  rĂ©guler les conflits entre jeunes par l’intermĂ©diaire d’un tiers appelĂ© mĂ©diateur, du mĂȘme Ăąge ou Ă  peine plus ĂągĂ©, formĂ© Ă  la mĂ©diation, afin d’aider Ă  trouver une solution satisfaisante par les parties prenantes1. 3VoilĂ  un exemple concret de mĂ©diation scolaire. 4Dans sa remarquable prĂ©face, Olgierd Kuty, professeur Ă©mĂ©rite de sociologie Ă  l’UniversitĂ© de LiĂšge, fondateur avec Christian Thuderoz et ancien directeur de la revue NĂ©gociations, situe la mĂ©diation dans l’évolution de la sociĂ©tĂ©. Il distingue une conception verticale de la sociĂ©tĂ© dont deux jalons ont Ă©tĂ©, dans notre culture, l’incarnation chrĂ©tienne et l’idĂ©alisme hĂ©gĂ©lien, et une conception horizontale dans laquelle les acteurs nĂ©gocient l’application des rĂšgles dĂ©cidĂ©es ailleurs et portent mĂȘme le dĂ©bat sur la production des rĂšgles. 5En tant que directrice du Laboratoire d’études sur les mĂ©dias et la mĂ©diation Lemme, au DĂ©partement des arts et sciences de la communication de l’UniversitĂ© de LiĂšge, Christine Servais est sans doute la personne la plus compĂ©tente pour coordonner un ouvrage collectif sur la mĂ©diation, dont elle a parfaitement saisi les enjeux sociĂ©taux. 6La complexitĂ© de l’objet est clairement dĂ©crite dans l’introduction quand l’éditrice prĂ©cise que la mĂ©diation est conçue tout autant comme le symptĂŽme d’une Ă©volution sociĂ©tale que comme remĂšde Ă  ses pathologies ; elle est Ă  la fois perspective thĂ©orique et modĂšle d’action, façon de dire et façon de faire ; enfin, elle dĂ©signe autant des phĂ©nomĂšnes micro » relation d’un public Ă  une Ɠuvre, relations entre individus en conflit que des phĂ©nomĂšnes macro » relations entre groupes culturels et univers de sens p. 9. 7Servais a confiĂ© la rĂ©daction de chacun des neuf chapitres Ă  des spĂ©cialistes qui, Ă  l’exception de MichĂšle Gellereau Lille 3 et Bernard Lamizet Institut d’études politiques de Lyon, appartiennent toutes et tous Ă  l’UniversitĂ© de LiĂšge, en se rĂ©servant le chapitre central intitulĂ© Qu’est-ce la mĂ©diation ? Examen critique d’une dĂ©construction de la communication ». La cohĂ©rence de l’ouvrage est soulignĂ©e par le rĂ©sumĂ© que l’éditrice place au dĂ©but des diffĂ©rentes contributions qui, toutes, sont de haute qualitĂ© scientifique. 8L’éditrice prĂ©cise d’emblĂ©e que cinq problĂ©matiques se dĂ©gagent de l’ensemble des chapitres. La premiĂšre concerne la difficultĂ© de travailler sur la mĂ©diation eu Ă©gard Ă  l’indĂ©termination des pratiques et des concepts La diversitĂ© des acteurs, des pratiques et des discours fait douter qu’il existe empiriquement quelque chose comme “la” mĂ©diation. DĂšs lors, comment se saisir empiriquement d’un “objet” qui n’en est pas un ? » p. 13. 9La deuxiĂšme problĂ©matique est liĂ©e au fait que la mĂ©diation se situe dans un contexte social et soulĂšve la question du nous », avec toutes les consĂ©quences qui en dĂ©coulent sur le plan Ă©thique que peut ĂȘtre ou doit ĂȘtre ce nous » ; qui distribue les identitĂ©s — y compris celle du mĂ©diateur — et qui a lĂ©gitimitĂ© pour le faire ? 10Le rapport Ă  la technique constitue le troisiĂšme aspect abordĂ© directement ou indirectement dans l’ensemble des textes. De la question centrale La mĂ©diation est-elle une technique ? » dĂ©coulent une foule d’autres questions est-elle alors, en tant que technique, transmissible et susceptible d’ĂȘtre enseignĂ©e ? D’ĂȘtre contrĂŽlĂ©e par d’autres dispositifs de calculs ? D’ĂȘtre Ă©valuĂ©e ? PrĂ©cisons encore que la question de la technique est abordĂ©e principalement Ă  travers les ouvrages s’AndrĂ© Leroi-Gourhan et de Jacques d’AndrĂ© Leroi-Gourhan et de Jacques Derrida, dont le concept de dĂ©construction est omniprĂ©sent. 11Comme le souligne Ă  juste titre Servais, la quatriĂšme problĂ©matique qui est sous-jacente Ă  l’ouvrage est peut-ĂȘtre moins attendue, mais tout de mĂȘme essentielle. Il s’agit du rĂŽle jouĂ© dans la mĂ©diation par la mĂ©taphore, le rĂ©cit, la narration, le jeu et, d’une façon gĂ©nĂ©rale, l’imaginaire. 12En dernier lieu, il y a la relation fragile entre dispositifs de mĂ©diation et processus de mĂ©diation. Ce dĂ©veloppement prend pour point de dĂ©part l’idĂ©e sur laquelle s’accordent tous les auteurs, que la mĂ©diation est un processus qui transforme, qui modifie l’existant. À cette idĂ©e d’une transformation sont Ă©troitement associĂ©es deux autres celle que les processus de mĂ©diation sont inachevĂ©s » ou interminables » [
] et celle que les effets des dispositifs n’ont aucun caractĂšre automatique p. 15. 13Le sommaire tĂ©moigne de l’étendue du champ d’investigation entre concept en sciences de l’information et de la communication SIC et sens commun ; pratiques et dispositifs de mĂ©diation scolaire ; mĂ©diations au cƓur des politiques actives du marchĂ© de travail ; mĂ©diation animale comme dispositif technique ; mĂ©diations culturelles et patrimoniales ; traduction et mĂ©diation pour une pensĂ©e aporĂ©tique de la traduction postcoloniale ; mĂ©diation des expĂ©riences, reprĂ©sentations et luttes autour de la visibilitĂ© des travailleurs en Chine ; identitĂ© et alientitĂ© dans l’espace urbain. 14En rĂ©sumĂ©, on peut dire qu’il s’agit d’un ouvrage de haut niveau qui devrait figurer parmi les lectures obligatoires des Ă©tudiants, des chercheurs et des praticiens de la mĂ©diation. En ce qui me concerne, je vais le recommander chaudement aux formateurs de l’UniversitĂ© de Paix. 15Deux petits regrets cependant comme beaucoup de rĂ©fĂ©rences sont communes Ă  diffĂ©rents chapitres, une seule bibliographie eĂ»t Ă©tĂ© plus adĂ©quate. Par ailleurs, dans un ouvrage collectif, un index des noms propres et des sujets traitĂ©s est indispensable. PRÉAMBULE La mĂ©diation est un processus amiable de rĂ©solution des conflits, qui prĂ©voit l’intervention d’un tiers neutre, impartial et indĂ©pendant, dont le rĂŽle est de faciliter la recherche d’une solution en permettant notamment aux parties de renouer le dialogue et de surmonter ainsi leurs diffĂ©rends. CHAMP D'APPLICATION DE LA CHARTE La prĂ©sente charte a pour mission de dĂ©finir le cadre dans lequel se dĂ©roulera la mĂ©diation et d’informer les parties de leurs droits et obligations respectifs et du rĂŽle que tiendra le mĂ©diateur. Elle s’appliquera dans le respect de l’ordre public et des bonnes mƓurs. ORGANISATION DE LA PROCÉDURE DE MÉDIATION Lieu de la mĂ©diation À dĂ©faut d’accord entre les parties et le mĂ©diateur concernant le lieu dans lequel de tiendront les diffĂ©rentes rĂ©unions de mĂ©diation, le mĂ©diateur fixe le lieu oĂč elles se dĂ©rouleront. RĂŽle et mission du mĂ©diateur - Droit et obligations des parties DĂšs sa dĂ©signation, le mĂ©diateur convoque les parties conjointement ou sĂ©parĂ©ment afin de dĂ©finir les limites de sa mission pour laquelle il Ă  Ă©tĂ© dĂ©signĂ©. Il doit faciliter la recherche par les parties d’une solution mettant un terme Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur rappelle qu’il s’est engagĂ© Ă  respecter le code de dĂ©ontologie en vigueur adoptĂ© et approuvĂ© par la CNPM. Il explique aux parties le sens de la mĂ©diation et leur rappelle qu’elles sont tenues d’une obligation de confidentialitĂ© couvrant tous les propos et actes de l’ensemble de la procĂ©dure de mĂ©diation. Cette obligation de confidentialitĂ© se poursuit mĂȘme en cas d’échec de la mĂ©diation et les parties s’interdisent alors de faire Ă©tat, de quelque maniĂšre que ce soit, des propos, opinions, suggestions, dĂ©clarations ou propositions quelconques formulĂ©es au cours de la mĂ©diation ou Ă  l’occasion de celle-ci. Le mĂ©diateur, comme toute personne concourant Ă  la mĂ©diation, est Ă©galement tenu Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur a le devoir de prĂ©server l’indĂ©pendance inhĂ©rente Ă  sa fonction. Il n’a pas vocation Ă  imposer une solution. Son rĂŽle n’est pas de juger, ni d’arbitrer. Le mĂ©diateur a toujours le droit de refuser une mission qui risquerait de heurter sa conscience ou ses opinions. Le mĂ©diateur peut interrompre une mĂ©diation si son propre jugement, son Ă©thique, sa dĂ©ontologie, l’amĂšnent Ă  penser que celle-ci ne se dĂ©roule pas de maniĂšre Ă©quitable. Les parties peuvent se prĂ©senter seules ou assistĂ©es du conseil de leur choix. Le mĂ©diateur pour accomplir sa mission, se doit de tout mettre en Ɠuvre pour favoriser les conditions d’un libre Ă©change fondĂ© sur une reconnaissance mutuelle des intĂ©rĂȘts et des personnes, dans le respect du principe de la transparence, et de l’égalitĂ© de traitement des parties ; permettre aux parties d’élaborer une solution, en connaissance de cause notamment vis-Ă -vis des tiers. Fin de la mĂ©diation La mĂ©diation prend fin par l’établissement par les parties d’un protocole de mĂ©diation mettant un terme Ă  leur diffĂ©rend ; la rĂ©daction par le mĂ©diateur d’un document constatant l’échec de la mĂ©diation. RĂ©munĂ©ration de la mĂ©diation Le mode de rĂ©munĂ©ration ou d’indemnisation du mĂ©diateur est fixĂ© dĂšs la premiĂšre rĂ©union en accord avec les parties soit sur la base de la dĂ©cision de justice ayant dĂ©signĂ© le mĂ©diateur, soit sur la base d’une convention de mĂ©diation prĂ©alablement ratifiĂ©e par les parties. La rĂ©munĂ©ration, ainsi que les frais occasionnĂ©s par la mission de mĂ©diation seront en principe supportĂ©s Ă  parts Ă©gales par les parties, sauf meilleur accord conclu entre elles. Charte de mĂ©diation de la consommation MĂ©diation de la consommation & Patrimoine PrĂ©ambule En date du 21 mai 2013, le parlement europĂ©en et le conseil votaient une directive relative au rĂšglement extra judiciaire des litiges de consommation et un rĂšglement pour la rĂ©solution en ligne de ces litiges. La directive a Ă©tĂ© transposĂ©e en France par l’ordonnance n° 2015 1033 du 20 aoĂ»t 2015 et deux dĂ©crets des 30 octobre et 7 dĂ©cembre 2015. Ces textes sont intĂ©grĂ©s au sein des articles L611-1 et suivants et et suivants du code de la Consommation. Les principales obligations d’une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation au regard du code dela consommation L’entitĂ© de mĂ©diation est dĂ©signĂ©e pour 3 ans minimum, renouvelable avec l’accord de la Commission d’Evaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de consommation CECMC. Elle doit ĂȘtre rĂ©fĂ©rencĂ©e par la CECMC en fonction notamment des critĂšres de compĂ©tence et d’indĂ©pendance mentionnĂ©s aux articles et suivants du code de la consommation. Elle doit ĂȘtre accessible aux consommateurs et doit pouvoir ĂȘtre saisie en ligne et par courrier. Son inscription sur la liste de la Commission europĂ©enne lui vaut d’ĂȘtre reliĂ©e Ă  la plateforme europĂ©enne de rĂšglement en ligne des litiges de la consommation. La plateforme europĂ©enne de rĂ©solutions de litiges en ligne RLL est accessible depuis le 15 fĂ©vrier 2016 Ă  l’adresse suivante https// L’entitĂ© de mĂ©diation doit informer le consommateur de l’irrecevabilitĂ© de son dossier dans les 3 semaines Ă  compter de la rĂ©ception de celui-ci. L’issue de la mĂ©diation doit intervenir dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la notification aux parties de sa saisine. Le processus de mĂ©diation doit respecter les dispositions mentionnĂ©es dans le code de la consommation. PrĂ©sentation de MCP MCP est une entitĂ© de mĂ©diation de la consommation agréée par la commission d’évaluation et de contrĂŽle de la mĂ©diation de la consommation CECMC La structure de dĂ©part est composĂ©e d’un gĂ©rant qui assume Ă©galement la fonction de mĂ©diateur. En cas d’un nombre important de demandes de mĂ©diations, d’autres mĂ©diateurs, personnes physiques, seront recrutĂ©s au sein de MCP. Dans cette nouvelle configuration, un responsable mĂ©diation sera dĂ©signĂ©. C’est ce responsable qui rĂ©ceptionnera les saisines et les rĂ©partira auprĂšs des mĂ©diateurs, personnes physiques. Les mĂ©diateurs, personnes physiques, de MCP s’engagent Ă  respecter les exigences du code la consommation en matiĂšre de mĂ©diation de la consommation. Article 1. Champ de la mĂ©diation de consommation La mĂ©diation des litiges de la consommation s’applique aux litiges contractuels nationaux ou transfrontaliers entre un consommateur et un professionnel portant sur l’exĂ©cution d’un contrat de vente ou de fourniture de services. On entend par consommateur, toute personne physique qui agit Ă  des fins qui n’entrent pas dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. On entend par professionnel, toute personne physique ou morale, publique ou privĂ©e qui agit Ă  des fins qui entrent dans le cadre de son activitĂ© commerciale, industrielle, artisanale, libĂ©rale ou agricole article prĂ©liminaire du code de la consommation. La mĂ©diation de la consommation est mise en Ɠuvre Ă  la demande du consommateur. N’entrent pas dans son champ de compĂ©tence les litiges entre professionnels, les rĂ©clamations portĂ©es par le consommateur auprĂšs du service clientĂšle du professionnel, les nĂ©gociations directes entre le consommateur et le professionnel, les tentatives de conciliation ou de mĂ©diation ordonnĂ©es par un tribunal saisi du litige de consommation, les procĂ©dures introduites par un professionnel contre un consommateur Ne sont pas considĂ©rĂ©s comme des litiges de consommation les litiges visant les services d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral non Ă©conomique, les prestataires publics de l’enseignement supĂ©rieur et les services de santĂ© fournis par des professionnels de la santĂ© aux patients pour Ă©valuer, maintenir ou rĂ©tablir leur Ă©tat de santĂ©, y compris la prescription , l’administration et la fourniture de mĂ©dicaments et de dispositifs mĂ©dicaux. Article 2. Le mĂ©diateur, personne physique DĂ©signation Les mĂ©diateurs, personnes physiques, appartenant Ă  l’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP sont tous formĂ©s Ă  la mĂ©diation et disposent de bonnes connaissances juridiques, notamment en matiĂšre de consommation. Pour chaque mandat d’une durĂ©e de trois ans confiĂ©, dans le cadre d’une convention, par un professionnel, MCP dĂ©signe un ou plusieurs mĂ©diateurs et soumet leurs noms pour validation Ă  la CECMC, elle lui communique Ă©galement tout document permettant d’attester de leur compĂ©tence et de leur indĂ©pendance par rapport au professionnel concernĂ©. L’entitĂ© de mĂ©diation MCP ne peut ĂȘtre rĂ©voquĂ©e le temps de la durĂ©e de la convention sauf cas de force majeure. Le mĂ©diateur, personne physique, aide les parties Ă  rechercher une solution nĂ©gociĂ©e Ă  leur diffĂ©rend. Le mĂ©diateur en charge du dossier de mĂ©diation proposera, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, une solution pour rĂ©gler le litige conformĂ©ment aux rĂšgles reprises Ă  l’article 3 de la prĂ©sente charte. CompĂ©tence et efficacitĂ© Le mĂ©diateur, personne physique, est dĂ©signĂ© au regard de sa formation Ă  la mĂ©diation et de ses compĂ©tences juridiques notamment en droit de la consommation pour rendre des propositions de solution en droit comme en Ă©quitĂ©. Il s’engage Ă  actualiser rĂ©guliĂšrement ses connaissances. ImpartialitĂ© et indĂ©pendance Le MĂ©diateur, personne physique, s’oblige Ă  ne pas prendre parti ni privilĂ©gier l’une ou l’autre des parties en mĂ©diation. Il s’interdit d’accepter une mĂ©diation avec de personnes avec lesquelles il a des liens d’ordre privĂ©, professionnel, Ă©conomique, de conseil ou d’autre. L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP et le mĂ©diateur, personne physique, s’engagent Ă  signaler Ă  la Commission d’Évaluation et de ContrĂŽle de la MĂ©diation de la consommation tout dossier susceptible de crĂ©er une situation de conflit d’intĂ©rĂȘt ainsi que tout changement de statut ou de profession qui interviendrait postĂ©rieurement Ă  son agrĂ©ment par la CECMC. Le MĂ©diateur, personne physique, s’engage au surplus, s’il est avocat, Ă  ne pas prendre comme client, que ce soit dans son activitĂ© de conseil ou en vue d’une procĂ©dure, le professionnel ou le consommateur qui aurait fait l’objet d’une mĂ©diation et ce, pendant la durĂ©e de son mandat et deux ans postĂ©rieurement Ă  celui-ci. Le mĂ©diateur, personne physique, exerce sa mission au sein de l’entitĂ© MCP en toute indĂ©pendance et ne reçoit aucune instruction de qui que ce soit. Si au cours du processus de mĂ©diation, le mĂ©diateur constate l’existence d’un Ă©lĂ©ment de nature Ă  mettre en cause son indĂ©pendance et/ou son impartialitĂ© ou sa neutralitĂ© ou sa disponibilitĂ©, il en informe les parties. Sur accord Ă©crit de celles-ci, il poursuit sa mission. Dans le cas contraire, il suspend la mĂ©diation. Le responsable mĂ©diation de MCP procĂšde alors au remplacement de ce mĂ©diateur si les parties le demandent ConfidentialitĂ© Le mĂ©diateur est soumis Ă  une obligation de confidentialitĂ©. Il ne divulgue ni ne transmet Ă  quiconque le contenu des entretiens ni aucune information recueillie dans le cadre de la mĂ©diation. Cette obligation existe Ă©galement pour le responsable mĂ©diation de MCP. Aucune des propositions de solution que le mĂ©diateur est amenĂ© Ă  rendre ne peut ĂȘtre portĂ©e Ă  la connaissance de tiers au diffĂ©rend en cause. Ainsi, les parties, le mĂ©diateur et toute personne assistant Ă  la mĂ©diation y compris tout co-mĂ©diateur ou mĂ©diateur en formation sont tenus Ă  la plus stricte confidentialitĂ©. Aucune constatation, dĂ©claration ou proposition faite au cours de la mĂ©diation ne peut ĂȘtre utilisĂ©e ultĂ©rieurement, mĂȘme en Justice, sauf accord exprĂšs et Ă©crit des parties. Article 3. Le processus de mĂ©diation de la consommation Saisine de MCP L’entitĂ© de mĂ©diation de la consommation MCP est saisie par le consommateur. Il existe deux maniĂšres de dĂ©poser une demande de mĂ©diation Soit en ligne sur Soit par voie postale MĂ©diation de la Consommation & Patrimoine 12 square Desnouettes 75015 Paris Le consommateur indique les informations suivantes Ses coordonnĂ©es complĂštes nom et prĂ©nom Ses informations de contact tĂ©lĂ©phone et/ou adresse mail, adresse postale La nature de la demande L’exposĂ© et la description de son litige, Toutes les piĂšces et documents factuels utiles Ă  la comprĂ©hension et Ă  l’analyse du dossier mĂ©diateur Les Ă©changes intervenus avec l’entreprise attestant d’une tentative de rĂ©solution du litige directement auprĂšs du professionnel concernĂ© ; Ses attentes concernant l’action du mĂ©diateur et la solution qu’il envisage. En cas de reprĂ©sentation par un tiers telle une association de consommateurs ou un avocat, la procuration dĂ©livrĂ©e Ă  celui-ci. RĂ©ception de la saisine Une fois saisi par le consommateur, le responsable mĂ©diation de MCP vĂ©rifie que le litige concerne un professionnel qui a dĂ©signĂ© MCP comme entitĂ© agréée de mĂ©diation de la consommation. Le responsable mĂ©diation envoie alors pour traitement le dossier au mĂ©diateur, personne physique, agréé par la CECMC pour intervenir dans le cadre de la convention signĂ©e avec le professionnel concernĂ©. Le mĂ©diateur, personne physique, signe un document indiquant qu’il n’est pas en situation de conflit d’intĂ©rĂȘt conformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation. Examen de la recevabilitĂ© du dossier Elle est effectuĂ©e par le mĂ©diateur, personne physique, dĂ©signĂ©. Le mĂ©diateur vĂ©rifiera dans un premier temps si les conditions de recevabilitĂ© du dossier sont remplies, c’est-Ă -dire Le consommateur justifie avoir au prĂ©alable tentĂ© de rĂ©soudre son litige auprĂšs du professionnel par une rĂ©clamation Ă©crite selon les modalitĂ©s prĂ©vues le cas Ă©chĂ©ant dans le contrat; Le litige n’a pas Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou n’est pas en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou devant un tribunal; La demande n’est pas manifestement infondĂ©e ou abusive; Le consommateur a introduit sa demande dans un dĂ©lai infĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de sa rĂ©clamation Ă©crite auprĂšs du professionnel ; Le litige entre dans le champ de compĂ©tence de MCP c’est-Ă -dire si le litige concerne un professionnel avec lequel MCP a signĂ© une convention. Si la demande est recevable Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier confirme la recevabilitĂ© de la demande de mĂ©diation auprĂšs du consommateur et du professionnel concernĂ© avec copie au responsable mĂ©diation de MCP, par voie Ă©lectronique ou courrier simple, dans les trois semaines de la rĂ©ception du dossier par MCP. Le courrier devra Ă©galement prĂ©ciser que l’issue de la mĂ©diation interviendra au plus tard dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine et que, en cas de litige complexe, ce dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  tout moment. En cas de prolongation du dĂ©lai, les parties en sont informĂ©es immĂ©diatement la rĂ©ponse apportĂ©e par le mĂ©diateur pourra ĂȘtre diffĂ©rente de celle rendue par un juge; Ă  tout moment, les parties peuvent se retirer du processus de mĂ©diation de la consommation. Le mĂ©diateur prĂ©cise dans le courrier envoyĂ© au professionnel le niveau anticipĂ© de difficultĂ© du dossier conformĂ©ment Ă  l’article 2. Cela informera ce dernier du barĂšme qui sera appliquĂ©. L’absence de rĂ©ponse du professionnel dans les huit jours de l’envoi du courrier vaut refus d’entrer dans le processus de mĂ©diation. Si la demande n’est pas recevable En cas de non recevabilitĂ© de sa demande, le consommateur est informĂ© par le mĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, du rejet de sa demande de mĂ©diation et des raisons de l’irrecevabilitĂ©. En cas d’absence de recours prĂ©alable du consommateur auprĂšs du professionnel, le mĂ©diateur pourra adresser au professionnel le dossier du consommateur aprĂšs avoir informĂ© le consommateur de cette transmission sauf avis contraire de sa part formulĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours. DĂ©roulement mĂ©diation La mĂ©diation se dĂ©roulera selon les dispositions des articles et suivants ainsi que et suivants du code de la consommation. Le mĂ©diateur rappelle aux parties que la mĂ©diation des litiges de consommation est soumise Ă  l’obligation de confidentialitĂ©. Le mĂ©diateur apprĂ©cie le type de mĂ©diation qu’il utilisera, notamment selon les modalitĂ©s suivantes MĂ©diations simples dossiers ne demandant pas une Ă©tude longue par le mĂ©diateur, ni de recherches complĂ©mentaires, ni nĂ©cessitant des contacts tĂ©lĂ©phoniques de deux heures au total avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations complexes dossiers demandant une Ă©tude approfondie du mĂ©diateur et/ou de nombreux Ă©changes avec les parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. MĂ©diations en prĂ©sentiel Etude approfondie, prise de contact avec les parties, organisation de rĂ©unions de mĂ©diations en prĂ©sence des parties, rĂ©daction d’une proposition de mĂ©diation si nĂ©cessaire. A l’issue de la mĂ©diation et, conformĂ©ment Ă  l’article R 612-4 du code de la consommation, Ă  dĂ©faut d’accord amiable entre les parties, le mĂ©diateur, personne physique, fera connaitre Ă  celles-ci la solution qu’il propose pour rĂ©gler le litige, par courrier simple ou par voie Ă©lectronique, et leur rappelle que les parties sont libres d’accepter ou de refuser cette solution ; la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction ; la solution proposĂ©e par le mĂ©diateur peut ĂȘtre diffĂ©rente de la dĂ©cision qui serait rendue par un juge; Le mĂ©diateur prĂ©cisera Ă©galement les effets juridiques de l’acceptation ou du refus de la proposition de solution et le dĂ©lai dans lequel les parties devront se dĂ©cider. La solution proposĂ©e est une solution personnalisĂ©e qui sera adaptĂ©e Ă  chaque litige particulier. Les parties disposent d’un dĂ©lai d’un mois pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur personne physique. L’absence de rĂ©ponse dans ce dĂ©lai Ă©quivaut Ă  un refus. Le mĂ©diateur, personne physique, informe les parties de cette rĂšgle dans le courrier de notification de sa proposition et met Ă  leur disposition un formulaire permettant une acceptation expresse de la solution proposĂ©e. ConformĂ©ment Ă  l’article R 612-5 du code de la consommation, le processus de mĂ©diation a une durĂ©e maximum de quatre-vingt-dix jours Ă  compter de la date de la notification de la saisine. Le dĂ©lai de quatre-vingt-dix jours peut ĂȘtre prolongĂ© Ă  l’initiative du mĂ©diateur en cas de litige complexe. Il en avertit dans ce cas immĂ©diatement les parties. Article 4. Suivi de la mĂ©diation et archivage du dossier Le responsable mĂ©diation veille au respect du dĂ©lai de trois semaines pour informer le consommateur en cas d’irrecevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation et du dĂ©lai de de quatre-vingt-dix pour aboutir Ă  l’issue de la mĂ©diation sauf prolongation en cas de dossier complexe et tient Ă  jour un calendrier. Sans nouvelle du mĂ©diateur en charge du dossier 10 jours avant l’expiration du dĂ©lai de 90 jours, il contacte le mĂ©diateur et lui demande l’état d’avancement du dossier. Le mĂ©diateur, personne physique, en charge du dossier peut acter les acceptations ou refus dans un constat de clĂŽture de mĂ©diation qui est adressĂ© aux parties. Il sera informĂ© de toute difficultĂ© dans la mise en Ɠuvre de la solution approuvĂ©e par les parties. Si les parties souhaitent rĂ©diger un protocole d’accord, cette dĂ©marche relĂšve de leur seule initiative et engage leur propre responsabilitĂ©. La rĂ©daction d’un tel document intervient aprĂšs l’achĂšvement de la mission du mĂ©diateur qui ne peut, en consĂ©quence, y participer. L’archivage des dossiers de saisine et des dossiers de mĂ©diation sera pris en charge par MCP. Les dossiers seront conservĂ©s pendant 2 ans sauf disposition contraire des textes. Article 5. Langue Les rĂ©clamations sont reçues et traitĂ©es pour le moment en langue française. Article 6. Frais et honoraires de la mĂ©diation La mĂ©diation est gratuite pour le consommateur les frais Ă©tant supportĂ©s en intĂ©gralitĂ© par le professionnel. Toutefois, si le consommateur souhaite se faire assister par un conseil avocat, expert, association de consommateurs 
, les frais demeurent Ă  sa charge. En cas de demande conjointe d’un expert, les frais d’expertise peuvent ĂȘtre partagĂ©s entre les parties. Les frais d’honoraires de la mĂ©diation de la consommation sont fixĂ©s en fonction du barĂšme arrĂȘtĂ© entre le professionnel et MCP dans le cadre de la convention signĂ©e. Les honoraires de mĂ©diation ne sont pas fonction du rĂ©sultat de la mĂ©diation et sont entiĂšrement dĂ©terminĂ©s dans un document Ă©crit selon des modalitĂ©s conventionnellement fixĂ©es avec le professionnel. Article 7. Facturation A l’issue de la prestation de mĂ©diation , une facture est adressĂ©e au professionnel conformĂ©ment Ă  son accord et selon les modalitĂ©s prĂ©vues par la convention d’adhĂ©sion. Le dĂ©lai de rĂšglement de cette facture est fixĂ© Ă  compter de l’exĂ©cution achevĂ©e de la prestation de mĂ©diation et conformĂ©ment aux dĂ©lais lĂ©gaux . Article 8. Tenue des statistiques Le responsable mĂ©diation MCP introduit dans l’outil informatique de MCP les donnĂ©es nĂ©cessaires Ă  l’élaboration du rapport requis par l’article R. 614-2 du code de la consommation Ă  savoir Le nombre de litiges dont MCP a Ă©tĂ© saisie et leur objet Les questions les plus frĂ©quemment rencontrĂ©es dans les litiges qui sont soumis Ă  MCP et ses recommandations afin de les Ă©viter La proportion de litiges non traitĂ©s par MCP et l’évaluation en pourcentage des diffĂ©rents motifs de refus ; Le pourcentage des mĂ©diations interrompues et les causes principales de cette interruption ; La durĂ©e moyenne nĂ©cessaire Ă  la rĂ©solution des litiges ; Le pourcentage des mĂ©diations qui sont exĂ©cutĂ©es ; Article 9. Etablissement d’un rapport Tous les ans, MCP Ă©tablira un rapport annuel d’activitĂ© et le publiera sur son site. Elle transmettra Ă  la CECMC les informations nĂ©cessaires Ă  l’évaluation de son activitĂ©, et ce, au moins tous les deux ans ou Ă  la demande de cette instance. Ces informations comprennent au minimum, outre celles figurant Ă  l’article 8 ci-dessus, une description des formations suivies par les mĂ©diateurs de la consommation en matiĂšre de mĂ©diation et une Ă©valuation de l’efficacitĂ© de la mĂ©diation et des moyens envisageables pour amĂ©liorer ses rĂ©sultats. Article 10. Mise en place d’un site internet MCP a mis en place un site internet consacrĂ© Ă  la mĂ©diation et fournissant un accĂšs direct aux informations relatives au processus de mĂ©diation de la consommation. Ce site permet aux consommateurs de dĂ©poser en ligne une demande de mĂ©diation accompagnĂ©e des documents justificatifs. Les consommateurs conservent nĂ©anmoins la possibilitĂ© de recourir Ă  la mĂ©diation de la consommation par voie postale 12 square Desnouettes 75015 Paris . MCP fournit sur son site un lien Ă©lectronique vers la plateforme europĂ©enne de rĂ©solution en ligne des litiges prĂ©vue par le rĂšglement UE n°524/2013 du 21 mai Ă  jour du 7 septembre 2021 Avant de saisir le MĂ©diateur de la protection sociale CTIP, nous vous rappelons que vous devez avoir tentĂ© de rĂ©soudre directement votre litige par l'envoi d'une rĂ©clamation Ă©crite Ă  votre organisme d'assurance. N’est pas un litige une demande d’information, de conseil ou de geste commercial. Si la rĂ©ponse de votre organisme d'assurance ne vous donne pas satisfaction ou si celui-ci ne vous a pas rĂ©pondu dans les 2 mois suivant votre rĂ©clamation, vous pouvez saisir le MĂ©diateur. 1. Il convient de constituer un dossier, rĂ©digĂ© en langue française, comprenant un courrier explicatif du litige historique du litige, motif de refus, objet de la demande ; les courriers de rĂ©clamation adressĂ©s Ă  l’organisme d’assurance ; les courriers de rĂ©ponse adressĂ©s par celui-ci. 2. Le demandeur est informĂ© par le MĂ©diateur, dans un dĂ©lai de trois semaines Ă  compter de la rĂ©ception de son dossier, de la recevabilitĂ© de sa demande de mĂ©diation. Dans le cadre de l’instruction du dossier, le MĂ©diateur peut demander des documents complĂ©mentaires auprĂšs du demandeur. À dĂ©faut de retour dans un dĂ©lai de 2 mois Ă  compter de cette demande, le MĂ©diateur se rĂ©serve le droit de procĂ©der Ă  la clĂŽture du dossier. Il est rappelĂ© que les parties peuvent Ă  tout moment se retirer du processus. 3. La proposition de solution du MĂ©diateur intervient en principe dans un dĂ©lai de 90 jours Ă  compter de la rĂ©ception des documents complĂ©mentaires sollicitĂ©s. Le MĂ©diateur peut prolonger ce dĂ©lai en cas de litige complexe. Les parties sont informĂ©es de cette prolongation. 4. Le MĂ©diateur rappelle aux parties qu’elles sont libres d’accepter ou de refuser sa proposition de solution, que la participation Ă  la mĂ©diation n’exclut pas la possibilitĂ© d’un recours devant une juridiction, et que la dĂ©cision qui serait rendue par un juge peut ĂȘtre diffĂ©rente. 5. Les parties disposent d’un dĂ©lai de 15 jours pour accepter ou refuser la proposition de solution du MĂ©diateur. ConformĂ©ment Ă  l’article du code de la consommation, un litige ne peut ĂȘtre examinĂ© par le MĂ©diateur lorsque Vous ne justifiez pas avoir tentĂ©, au prĂ©alable, de rĂ©soudre votre litige directement auprĂšs de votre organisme d’assurance par une rĂ©clamation Ă©crite ; Votre demande est manifestement infondĂ©e ou abusive ; Votre litige a Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment examinĂ© ou est en cours d’examen par un autre mĂ©diateur ou par un tribunal ; Votre demande a Ă©tĂ© introduite auprĂšs du MĂ©diateur dans un dĂ©lai supĂ©rieur Ă  un an Ă  compter de votre rĂ©clamation auprĂšs de votre organisme d’assurance ; Votre litige n’entre pas dans le champ de compĂ©tence du MĂ©diateur les dĂ©cisions rendues au titre de l’action sociale, le contrĂŽle de la motivation des rĂ©siliations, les dĂ©cisions d’augmentation des cotisations et les procĂ©dures de recouvrement des cotisations. Depuis 2010, Monsieur Xavier LAGARDE exerce les fonctions de MĂ©diateur de la protection sociale CTIP en toute indĂ©pendance et impartialitĂ©. Son mandat a Ă©tĂ© renouvelĂ© pour une durĂ©e de 3 ans sur dĂ©cision du Conseil d’administration paritaire du CTIP du 17 octobre 2019. Ce mandat est irrĂ©vocable, sauf cas de force majeure. Monsieur Xavier LAGARDE est Professeur Ă  l’Ecole de Droit de la Sorbonne UniversitĂ© Paris 1 PanthĂ©on Sorbonne et Directeur du DĂ©partement de recherche Sorbonne – Justice et ProcĂšs IRJS », agrĂ©gĂ© des facultĂ©s de droit depuis 1997. Ayant Ă©galement une expĂ©rience en cabinet d’avocat, aux Conseils et Ă  la Cour, Monsieur Xavier LAGARDE est associĂ© de la sociĂ©tĂ© d’Avocats Dupichot, Lagarde, Bothorel et associĂ©s. SpĂ©cialiste de procĂ©dure et de droit des contrats, il s’intĂ©resse depuis longtemps aux techniques conventionnelles de rĂšglement des litiges. Il est notamment co-auteur des ouvrages Droit processuel » Ă©d. Dalloz et ProcĂ©dure civile » Ă©d. Sirey. Il est Ă©galement l’auteur de nombreux Ă©crits en droit des contrats, de la consommation, du travail et de la protection sociale. Dans le cadre de son pouvoir de direction, l'employeur est amenĂ© Ă  utiliser des mĂ©thodes de management dont certaines peuvent ĂȘtre autoritaires. Celles ci peuvent constituer une forme de harcĂšlement moral, appelĂ© harcĂšlement managĂ©rial, si elles dĂ©passent la limite de l'exĂ©cution de ce pouvoir de direction 1. Ce type de harcĂšlement peut Ă©galement Ă©maner des supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques des salariĂ©s. Le harcĂšlement managĂ©rial repose sur 2 principes, dĂ©gagĂ©s par la Cour de cassation. Il doit s'adresser Ă  un salariĂ© dĂ©terminĂ© ; s'inscrire dans le cadre de la dĂ©finition lĂ©gale du harcĂšlement de l'article L1152-1 du Code du travail agissements rĂ©pĂ©tĂ©s, dĂ©gradation des conditions de travail susceptible de porter atteinte aux droits et Ă  la dignitĂ©, d'altĂ©rer la santĂ© physique ou mentale ou de compromettre l'avenir professionnel. Par exemple, a pu ĂȘtre poursuivi et sanctionnĂ© pour harcĂšlement managĂ©rial, un directeur d'Ă©tablissement qui soumettait ses salariĂ©s Ă  une pression continuelle, des reproches incessants, des ordres et contre-ordres dans l'intention de diviser l'Ă©quipe mise Ă  l'Ă©cart, mĂ©pris, absence de dialogue caractĂ©risĂ©e par une communication par l'intermĂ©diaire d'un tableau, entraĂźnant un Ă©tat trĂšs dĂ©pressif du salariĂ© victime. A Ă©galement Ă©tĂ© jugĂ© le fait pour un employeur de soumettre ses vendeurs Ă  un management par objectifs intensifs et Ă  des conditions de travail extrĂȘmement difficiles, se traduisant pour un salariĂ© dĂ©terminĂ©, par la mise en cause sans motif de ses mĂ©thodes de travail notamment par des propos insultants et un dĂ©nigrement au moins Ă  deux reprises en prĂ©sence de collĂšgues et ayant entraĂźnĂ© un Ă©tat de stress majeur nĂ©cessitant un traitement et un suivi mĂ©dical, dĂšs lors que ces agissement rĂ©pĂ©tĂ©s portent atteinte aux droits et Ă  la dignitĂ© du salariĂ© et altĂšrent sa santĂ© 2. Bon Ă  savoir en tant qu'employeur, vous devez rester vigilent et Ă  l'Ă©coute de vos salariĂ©s. Si des situations de ce type s'installent dans votre entreprise Ă  cause de certains de vos managers d'Ă©quipes, vous devez y mettre fin. Outre le harcĂšlement, ce type de management peut entraĂźner des risques psychosociaux dans votre entreprise, pouvant dĂ©boucher sur des maladies professionnelles dĂ©pression, burn-out Ă©puisement professionnel, bore-out ennui au travail, notamment Ă  cause des "mises au placard", etc.

charte de référence de la médiation sociale