LeVendĂ©e Globe est une course Ă  la voile autour du monde en solitaire sans escale et sans assistance. Elle a lieu tous les 4 ans aux Sables d'Olonne : la ville de dĂ©part et d'arrivĂ©e depuis 1989. Prochain dĂ©part du VendĂ©e Globe, le dimanche 10 novembre 2024 ! (10Ăšme Ă©dition de cette course mythique au dĂ©part des Sables d'Olonne) LaVendĂ©e-Arctique-Les Sables d’Olonne est une course atypique, un parcours inĂ©dit : au programme un dĂ©part et une arrivĂ©e aux Sables d’Olonne via l’Islande et Les Açores. « Il me tient Ă  cƓur de faire cette derniĂšre course avant le VendĂ©e Globe car elle compte au Championnat du Monde IMOCA Globe Series. Letour du monde Ă  la voile Ă  l’ancienne qui s’élance des Sables-d’Olonne, le 4 septembre prochain. L’Autrichien Michael Guggenberger rĂȘve Cettetransatlantique courue entre VendĂ©e, Islande, et les Açores voit s'affronter 20 skippers, dont 4 femmes sur des IMOCA.Une course importante pour de nom LerĂšglement de l’édition 2016 du VendĂ©e Globe a rĂ©volutionnĂ© les modalitĂ©s de la course dans le Grand sud. Dans cette zone trĂšs australe, un danger guette les marins: il s’agit des icebergs, ces blocs de glace qui en raison du rĂ©chauffement climatique et de la fonte des glaces se dĂ©tachent du continent, ou encore les growlers, des morceaux de glace flottant en surface et Vay Tiền TráșŁ GĂłp Theo ThĂĄng Chỉ Cáș§n Cmnd. Error 403 Guru Meditation XID 4706418 Varnish cache server Le dĂ©part de la VendĂ©e-Arctique-Les Sables d’Olonne, boucle en solitaire de 3572 milles qui mĂšnera la flotte vers l’Islande puis les Açores, est donnĂ© ce samedi Ă  15h30 des Sables d’Olonne. Avant le coup d’envoi de cette grande rĂ©pĂ©tition gĂ©nĂ©rale Ă  quatre mois du dĂ©part du VendĂ©e Globe, Christopher Pratt, qui seconde JĂ©rĂ©mie Beyou dans la prĂ©paration du tour du monde, Ă©voque les conditions que va rencontrer le skipper de l’IMOCA Ă  quoi JĂ©rĂ©mie doit-il s’attendre dans les premiĂšres heures de cette VendĂ©e-Arctique-Les Sables d’Olonne ?Les deux-trois premiers jours ne sont pas trĂšs complexes au niveau stratĂ©gique, avec, une fois la bouĂ©e de dĂ©gagement contournĂ©e, un long bord de prĂšs bĂąbord amure vent de sud-ouest/ouest venant de la gauche vers la pointe de la Bretagne, puis les Ăźles Scilly, puis l’Irlande, avec un vent qui va monter graduellement jusqu’en Mer Celtique, oĂč il sera relativement fort, entre 25 et 35 nƓuds, tout comme la mer, 3-4 mĂštres de creux. Ils arriveront probablement sur l’Irlande dans la soirĂ©e de dimanche avec sans doute des bords Ă  tirer autour du phare du Fastnet. Et au moment oĂč ils vont contourner la pointe sud-ouest de l’Irlande, le vent va se calmer et devenir plus raisonnable, autour de 20 une entame virile mais assez simple au niveau de la route Ă  suivre ?Oui, les premiĂšres heures de course sont assez simples, stratĂ©giquement parlant, il n’y a pas de grosses options Ă  prendre au dĂ©but, comme au dĂ©part de la Transat Jacques Vabre. Ça va en revanche ĂȘtre une course de vitesse avec du vent qui ne va faire que forcir et une mer qui deviendra difficile. Il faudra bien enchaĂźner les rĂ©glages et les manƓuvres, il y aura peut-ĂȘtre un petit virement de recalage pour parer la pointe de la Bretagne, puis d’autres au sud de l’Irlande dans du vent fort, donc les trois-quatre premiers jours vont ĂȘtre trĂšs physiques et sollicitants pour les bateaux. C’est une entame pour les gros bras. Nous, on sait que le bateau fonctionne bien Ă  ces allures avec les nouveaux foils, on a beaucoup progressĂ© au prĂšs. Il n’y a donc pas de raison de ne pas ĂȘtre serein. Il faudra vraiment que JĂ©rĂ©mie se concentre sur la vitesse du bateau et la prĂ©servation du matĂ©riel et du bonhomme, lĂ -dessus, je ne suis pas inquiet, parce qu’il sait sera la suite du programme entre l’Irlande et l’Islande ?Ils vont traverser une petite dorsale anticyclonique jusqu’à ce qu’une deuxiĂšme dĂ©pression, que nous avons baptisĂ©e L2 », arrive sur la flotte mardi. Le positionnement de ce centre dĂ©pressionnaire est encore incertain selon les modĂšles, mais les bateaux les plus rapides devraient pouvoir le contourner par le nord, donc au portant, ce qui devrait permettre d’arriver jusqu’au point de passage au sud de l’Islande avec un vent assez clair. Ensuite, la descente vers les Açores est plus hasardeuse, mais a priori, ce sont plutĂŽt des vents de secteur ouest/sud-ouest dominants, donc du reaching puis du prĂšs. Et sur la fin de course, lĂ  encore, c’est Ă  prendre avec des pincettes, il peut y avoir une traversĂ©e assez laborieuse de l’anticyclone des Açores et un retour avec plutĂŽt du vent d’est, donc encore du Un contexte un peu particulier »Partis en tandem vendredi aprĂšs-midi de Lorient, JĂ©rĂ©mie et Beyou et Christopher Pratt rejoignent directement la ligne de dĂ©part devant les Sables d’Olonne, le Marseillais quittera ensuite le bord avant le dĂ©but de la procĂ©dure. La VendĂ©e-Arctique-Les Sables d’Olonne, prĂ©cautions sanitaires obligent, s’élance en effet sans le cĂ©rĂ©moniel et les formalitĂ©s habituels d’avant-dĂ©part. C’est un peu particulier », reconnaĂźt le skipper de Charal, qui ne veut cependant pas se laisser dĂ©concentrer par ce contexte et attend beaucoup de cette premiĂšre course de la saison. C’est un plaisir de retourner en mer tout seul sur le bateau pour continuer Ă  bien se prĂ©parer pour le VendĂ©e Globe. La VendĂ©e-Arctique-Les Sables d’Olonne est une Ă©tape importante, avec un format un peu hybride ce n’est pas une Ă©tape de Solitaire qui dure deux-trois jours, ce n’est pas non plus un tour du monde de 70 jours, le rythme ne va ĂȘtre si Ă©vident que ça Ă  trouver. Je m’attends Ă  une entame avec beaucoup de changements de voiles, ça risque d’ĂȘtre intense. Ce qui est limitant sur nos bateaux, c’est l’état de la mer, donc par moments, il faudra y aller un peu plus souple pour prĂ©server le matĂ©riel. »Suivre la course sur la cartograhie de la VendĂ©e – Arctique – Les Sables d’Olonne cliquez ici Hier aprĂšs-midi, Sam Goodchild GBR avec son 'Leyton' a atteint l'arrivĂ©e de la course de 1000 miles en tant que vainqueur des trimarans Ocean 50. Eric Peron FRA a suivi 3 heures derriĂšre en deuxiĂšme position. Les trois autres trimarans ont Ă©tĂ© Ă©liminĂ©s. Le peloton de tĂȘte des Class 40 est encore Ă  180 milles des Sables d'Olonne, oĂč il devrait arriver dans la nuit. Corentin Douget FRA mĂšne de 6 milles sur Ian Lipinski POL. Simon Koster SUI Ă  2 milles reste dans la course Ă  la victoire. La cartographie et le actualitĂ©s. related news todays top news Back CompliquĂ©e mais aussi et surtout complĂštement folle avec des options radicalement diffĂ©rentes et, pour finir, des Ă©carts relativement faibles la deuxiĂšme Ă©tape de la 9e Ă©dition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables restera assurĂ©ment dans les annales de la course au large. Dans chacune des deux catĂ©gories en lice, le suspense aura durĂ© jusque dans les derniĂšres longueurs, rebattant au passage largement les cartes au classement gĂ©nĂ©ral de l’épreuve. Pour finir, chez les Proto, Pierre Le Roy 1019 – TeamWork s’est imposĂ© avec panache devant Jacques Delcroix 753 – Actual et Uros Krasevac 759 – Ashika II tandis que chez les SĂ©rie LĂ©o Bothorel 987 – Les Optiministes – Secours Populaire 17 a remportĂ© la mise d’un cheveu devant Jean Marre 991 – Sport dans la Ville – Time for the Planet et Luca Rosetti 998 – Race = Care. Le deuxiĂšme acte de cette Les Sables – Les Açores – Les Sables s’annonçait trĂšs ouvert, avec des options tranchĂ©es, la faute Ă  une dorsale plantĂ©e au beau milieu du parcours. Une crĂȘte baromĂ©trique que les solitaires avaient le choix de contourner soit par le sud en acceptant de se retrouver au prĂšs pour plusieurs jours et de mettre ainsi Ă  rude Ă©preuve Ă  la fois leurs bateaux et leurs organismes, soit par le nord en assumant de rallonger considĂ©rablement la route – pour certains de plus de 400 milles avec une remontĂ©e au-delĂ  de la latitude du Fastnet, en mer d’Irlande ! TrĂšs vite, la flotte s’est Ă©parpillĂ©e et on ne s’est plus vus les uns et les autres. Pour ma part, j’ai pris l’option nord et une fois que c’était fait, je savais qu’il n’y avait, de toutes les façons, plus vraiment de retour en arriĂšre possible, qu’il fallait aller au bout en espĂ©rant que ça finisse par payer », a relatĂ© Uros Krasevac. Comme l’ensemble de ses concurrents, le SlovĂšne a, malgrĂ© tout, souvent doutĂ© au grĂ© de l’évolution de la situation mĂ©tĂ©o qui donnait tantĂŽt l’avantage aux uns, tantĂŽt aux autres. Ça a Ă©normĂ©ment bougĂ©. On a tous eu l’impression Ă  un moment ou Ă  un autre d’ĂȘtre sur une trajectoire pourrie ou, Ă  l’inverse, sur une route gagnante. Pour chacun d’entre nous, cette Ă©tape a Ă©tĂ© un vĂ©ritable ascenseur Ă©motionnel, tout ça pour que finalement on arrive quasiment tous en mĂȘme temps ! », a commentĂ© Luca Rosetti de son cĂŽtĂ©. Du match jusqu’à la fin C’est un fait, aussi improbable que cela puisse paraitre aprĂšs neuf jours de course et un Ă©cart ayant dĂ©passĂ© les 450 milles en latĂ©ral entre les bateaux les plus extrĂȘmes, les partisans du nord et ceux du sud sont arrivĂ©s aux Sables d’Olonne pratiquement dans le mĂȘme temps. Pour preuve, Ă  peine plus de trois heures ont finalement sĂ©parĂ© Pierre Le Roy et Jacques Delcroix sur la ligne malgrĂ© des choix de routes complĂštement opposĂ©s. Pour ma part, j’ai choisi la route nord sans vraiment hĂ©siter. Je ne voulais vraiment pas faire de prĂšs. Il y avait toutefois l’incertitude de comment est-ce qu’on allait rĂ©ussir Ă  passer la dorsale. Je savais que Pierre Le Roy Ă©tait plus au sud mais je ne savais pas de combien. Je pensais qu’il avait pris une route intermĂ©diaire mais je ne pensais pas qu’il Ă©tait si bas par rapport Ă  moi. Pour finir, je suis trĂšs frustrĂ© de finir si peu de temps derriĂšre lui mais je suis trop content de ma place et de ma course », a dĂ©clarĂ© Jacques Delcroix qui espĂ©rait priver le Lillois du sans-faute sur l’épreuve. Je suis trop content de l’avoir claquĂ©e, celle-lĂ  ! D’une part, parce qu’elle Ă©tait dure et, d’autre part, parce que pense que je n’ai pas fait une trajectoire gĂ©niale lors des trois premiers jours. Il y a eu du match constamment et le fait de voir la situation s’inverser comme ça Ă  la fin, ça a rendu la course vraiment gĂ©niale ! », a soulignĂ© Pierre qui, en plus d’avoir rĂ©alisĂ© le doublĂ© sur l’épreuve, a Ă©tabli un nouveau record de la distance parcourue en 24 heures en Mini avec un total de 308 milles, mettant ainsi un terme de la plus belle des maniĂšres Ă  ses quatre annĂ©es passĂ©es sur le circuit des Mini Pas simple, la position de chassĂ© » Si le podium s’est relativement vite dessinĂ© chez les Proto, il a fallu en revanche ĂȘtre nettement plus patient du cĂŽtĂ© des bateaux de sĂ©rie et attendre notamment l’arrivĂ©e de Jean Marre, le vainqueur de la premiĂšre Ă©tape, pour connaĂźtre le verdict. CrĂ©ditĂ© d’une avance de plus de 7 heures sur l’ensemble de ses rivaux Ă  l’issue du premier round, exception faite de Julie Simon 963 – Dynamips, l’ancien rugbyman le savait ce match retour s’annonçait ĂȘtre pour lui celui de tous les dangers compte-tenu du scĂ©nario mĂ©tĂ©o, trĂšs ouvert et trĂšs incertain. C’était la premiĂšre fois que j’étais chassĂ© et pas chasseur. Mentalement, c’était dur d’autant que pour une raison que j’ignore, j’avais zĂ©ro sensation sur cette Ă©tape. Dans mon groupe, j’étais tout le temps Ă  la rue. Du coup, ça a Ă©tĂ© un peu compliquĂ© pour moi », a avouĂ© le skipper de Sport dans la Ville – Time for the Planet qui a finalement laissĂ© Ă©chapper la victoire pour huit minutes et 05 secondes. Une goutte d’eau Ă  l’échelle de vingt jours de course en cumulĂ©. Ça reste une deuxiĂšme place au classement gĂ©nĂ©ral et je n’étais pas venu avec des prĂ©tentions de rĂ©sultats particuliĂšres mais c’est clair qu’un Ă©cart aussi mince, ça fait mal. Je ne peux pas m’empĂȘcher de compter le nombre de fois oĂč je me suis dit arrĂȘte de faire n’imp’ et retrouve des sensations au plus vite sinon tu vas le regretter ! ». Je suis un peu passĂ© par tous les Ă©tats. J’ai fait et refait des calculs dans ma tĂȘte pour savoir si je pouvais encore l’emporter jusque dans les deniers milles. C’est un peu dur mais c’est le jeu », a commentĂ© Jean qui remporte malgrĂ© tout, et avec panache, le titre de championnat de France de course au large en solitaire 2022. Pour huit petites minutes
 LĂ©o Bothorel a, lui aussi, fait des calculs d’apothicaire toute la journĂ©e d’hier, suspendu au timing d’arrivĂ©e de son adversaire. Mes potes sont restĂ©s les yeux rivĂ©s sur les AIS puis accrochĂ©s Ă  la cartographie qu’ils ont passĂ© leur temps Ă  rĂ©actualiser. Jusqu’au bout on ne savait pas si ça allait le faire ou non. A l’arrivĂ©e de Jean dans la baie des Sables, on est allĂ© dans mon bateau et on a allumĂ© la VHF puis on a attendu qu’il s’annonce sur la ligne et que le comitĂ© dise top ». Quand j’ai rĂ©alisĂ© que la victoire Ă©tait pour moi, j’ai Ă  peine rĂ©ussi Ă  y croire », a expliquĂ© le skipper des Optiministes – Secours Populaire 17 dont le soulagement a eu lieu peu aprĂšs 23 heures, la nuit derniĂšre. C’était ma premiĂšre grande course au large et je ne pouvais pas rĂȘver mieux. C’est vraiment incroyable ! », a soulignĂ© le Rochelais. 7h38 tel Ă©tait le temps qu’il lui fallait combler pour dĂ©crocher la premiĂšre place. Peu et beaucoup Ă  fois avec un total de 2 540 milles Ă  parcourir. En arrivant aux Açores, c’est un Ă©cart qui me paraissait Ă©norme et irrattrapable. Mon coach m’avait dit qu’il fallait vraiment partir sur la deuxiĂšme manche dans l’optique de faire une nouvelle course, sans trop me poser de questions et en occultant la premiĂšre Ă©tape », a notĂ© le marin. Au final, ça ne se joue Ă  rien et c’est la preuve que rien n’est impossible en course au large. Qu’il peut y avoir des retournements de situations incroyables et qu’il ne faut jamais rien lĂącher ». Telle est, en effet, la morale de cette 9e Ă©dition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables qui a tenu tout le monde en haleine du dĂ©but Ă  la fin et qui restera dĂ©finitivement un grand cru !

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